Dans un monde de plus en plus rapide et urbain, il nous arrive fréquemment de ressentir le besoin de nous reconnecter au vivant, à la nature.
Quoi de mieux que de s’isoler quelques jours au milieu des arbres, des chevreuils et autres petits habitants de l’Oasis du Quercy.

Après 30 ans à parcourir le monde et les modes,  au lendemain du premier confinement, j’ai eu une soudaine envie de me réveiller tous les matins au milieu de la nature, de troquer le bruit des voitures contre le chant des oiseaux, de cultiver ma bonne humeur en même temps que mon potager et surtout de prendre le temps de respirer.

Respirer et construire ma cabane, autant intérieure qu’extérieure.

Deux ans de formation à l’architecture écologique et quelques chantiers plus tard (maison en chanvre, phyto-épuration, yourte en bambous), je décidais de rénover une vieille bergerie du Quercy, concevoir et faire construire une maison ossature bois et agrémenter le tout avec une yourte en bambous. 

  • "Je partais sur les chemins du Causse bordés de chênes et d’érables de Montpellier, de genévriers, d’aubépines et de pistachiers. La floraison des cornouillers males, improbable jaune sur le bleu pur du ciel, était enchanteresse… comment des choses si simples, si naturelles pouvaient elles faire naitre cette joie intime, ce frémissement de l’être ? Je construisais ma cabane écoutant les oiseaux et les arbres. Qui est là, là ou il n y a personne, c’est ce que j’entendais découvrir."

    Extrait du Traité de la Cabane Solitaire - Antoine Marcel